Le Monde Festival consacra le 6 octobre dernier une table ronde littéraire à l’Islande. A moins de quatre heures de vol de Paris, le pays géologiquement le plus jeune du monde est d’un exotisme sans pareil en Europe.
« Islande, une passion française »
Marie Charrel, romancière et journaliste au Monde, lança ainsi le débat : « Cela tient peut-être à ses paysages lunaires, à sa terre noire, mouvante, où l’on se tient comme aux premiers jours du monde… Cela tient peut-être aussi à ses volcans capricieux capables de perturber l’ensemble du trafic aérien européen, ou alors à ses fjords blancs où se reflètent parfois les reflets bleutés d’une aurore boréale. Cela tient sûrement aussi à sa littérature foisonnante, héritière des sagas et des mythes antiques. L’Islande intrigue, elle fascine, elle passionne ici en France mais aussi en Europe, aux Etats-Unis, et même jusqu’en Asie. En témoignent les centaines de milliers de touristes qui foulent son sol chaque année un peu plus nombreux afin de découvrir sa terre volcanique ».
L’une des plus vieilles langues d’Europe
L’islandais est la langue nordique restée la plus proche de l’origine commune. Très compliquée, elle fut longtemps protégée des influences extérieures par l’isolement, la société agricole usant de mots immémoriaux. Si sa morphologie évolua peu, le vocabulaire s’est depuis bien sûr enrichi. C’est au début des années 2000 que la littérature islandaise commença à bien se vendre en France. Evidemment, sur cette île comptant environ 325 000 habitants, où la police n’est pas armée, beaucoup plus de personnes sont assassinées dans les polars que dans la réalité ! La poésie y est aussi tenue en haute estime, ses recueils pouvant se vendre à 10 000 exemplaires…
En skateboard à moteur
Mathias Malzieu, auteur-compositeur et chanteur du groupe de rock Dionysos, dit bien dans son Journal d’un vampire en pyjama suivi de Carnet de board (2016) ce qu’il doit à L’Islande. Atteint d’une maladie rare l’isolant onze semaines en chambre stérile, il s’était promis une fois sur pied d’y retourner. Pour en faire le tour en skateboard à moteur ! En Islande, où « le décor est un personnage en soi », où l’on a « l’impression de marcher sur quelque chose de vivant », Mathias fit l’expérience d’un réalisme magique, d’une connexion entre rêve et réalité, « Petit Prince sur sa planète »… Il tira de ce voyage initiatique une chanson, un clip et un récit.
Nord Espaces et l’Islande
En Islande, qui s’écarte de la route pour gravir un volcan peut se retrouver au bord d’un cratère grand comme le Stade de France. Oui, il est encore possible d’avoir un volcan pour soi-seul et de goûter au silence tout près de Reykjavik. Envoûtée comme Mathias par l’Islande, votre conseillère Natacha vous initiera aussi à la magie du lac Mývatn, des chutes de Gullfoss et de bien d’autres merveilles.
Sébastien
Sébastien, notre cher collègue est passionné de voyages et d’écriture, il contribue notamment à la communication de Nord Espaces.
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