Glasgow, ville de culture ouvrière la plus peuplée d’Ecosse, au riche passé historique : un charme certain qui vaut le détour. Bien qu’arrivée assez tardivement à Glasgow, je peux encore profiter, avant la nuit et mon départ prévu le lendemain matin, de 2 bonnes heures pour rejoindre le cœur de la ville et me faire une première impression. De Sauchiethall Street où se trouve mon hôtel, je remonte vers Kelvingrove Art Gallery and Museum. Cette belle bâtisse de grès rose aux tours surmontées de clochetons s’étend avec grâce sur un tapis verdoyant. Elle est le siège de ce musée que l’heure tardive ne me permet pas de visiter. Alors à défaut de pouvoir y pénétrer, j’ai glané quelques informations au sujet de son histoire et des collections qu’il abrite. Son inauguration remonte à 1902 et ce sont les bénéfices engrangés grâce à l’exposition internationale de 1888 qui permirent sa construction. Un leg initial dont il bénéficia, fut élargi plus tard par des donations de riches habitants ou industriels qui léguèrent ainsi leurs collections d’objets précieux.
Ce musée invite à voyager à travers le temps, les cultures, les sciences, les arts (peintres écossais, français, hollandaise, italiens …) à découvrir la faune et la flore écossaise ; il abrite les œuvres d’artistes d’écossais et notamment celles de Charles Rennie Mackintosh dont le nom est aujourd’hui indissociable de la ville de Glasgow.
Enfin, des expositions temporaires sont proposées.
Après avoir fait quelques photos, je reviens sur mes pas avec en tête l’idée de rejoindre le quartier animé de Merchant City. Après Westminster Road, j’emprunte le très élégant et sélect « Royal Crescent » dont les maisons aux façades blanches en épouse la forme. Le quartier est chic, arboré, paisible.
Peu à peu, les styles architecturaux se côtoient. De vieilles demeures aux lignes victoriennes aux façades géorgiennes partagent l’espace avec des immeubles modernes aux façades miroitantes. Le Starbuck Coffee s’offre le rez-de-chaussée d’un immeuble au style indéfinissable mais attachant dont l’austérité est adoucie par sa ligne en demi-cercle et sa façade percée de multiples fenêtres et balcons montant à l’assaut du toit et de ses tourelles d’ardoises.
Glasgow c’est aussi l’Art Nouveau. L’architecte Rennie Mackintosh évoqué précédemment, dont le talent ne fut reconnut que trop longtemps après sa mort, lui donna ses lettres de noblesse ; l’Art Nouveau est partout dans la ville et Glasgow peut s’enorgueillir aujourd’hui d’un héritage exceptionnel qui la place parmi les villes européennes où c e mouvement a fleuri, explosé.
L’ambiance change : restaurants et pubs succèdent aux quartiers chics et paisibles. Des rues animées et piétonnes descendent vers la rivière Clyde. Là encore, les styles s’entrechoquent : l’immense verrière de la Central Station s’impose. Quelques rues plus tard et le très beau George Square, place rectangulaire créée en 1782 et nommée ainsi en l’honneur du roi George III, me replonge dans le passé avec ses somptueux édifices dont les City Chambers, aux lignes inspirées de la renaissance italienne et inauguré par la reine Victoria, en sont une illustration. A deux pas, j’ose pousser les portes du Corinthian Club. Autrefois, siège de la Glasgow and Ship Bank, cette bâtisse abrite aujourd’hui, restaurants, bars et boutiques de luxe. Mais, sous la magnifique coupole qui s’élève au-dessus du bar, demeure la magnificence que fût l’âge d’or industriel de Glasgow ; ici tout n’est que raffinement et élégance.
Je quitte à regret ce très bel endroit comme si je me remémorais avec nostalgie une époque révolue.
J’atteins enfin Merchant City et ses larges avenues, blotti entre le centre ville et la rivière Clyde. Ce quartier qui aux 18ème et 19ème siècles concentrait les entrepôts, les bureaux et demeures des riches marchands de coton, de sucre et de tabac a retrouvé, après des décennies de déclin, son dynamisme tout en ayant conservé le lustre d’antan avec les édifices d’autrefois offrant une diversité de façades aux lignes de style géorgien, victorien, néoclassique et néogothique. Ici hôtels, galeries d’art, boutiques et bureaux partagent l’espace avec les restaurants, cafés et clubs branchés qui servent jusqu’à 22 h mais restent ouverts bien au-delà.
Justement, il est 22 h 30 et j’ai une faim de loup. Après quelques vaines tentatives, je trouve au sous-sol d’un immeuble, un club qui sert des pizzas jusqu’à 3 h 00 du matin ! Pas d’hésitation, la faim balaie mes interrogations sur l’endroit et la qualité des repas. Après avoir commandé une pizza et une bière, je m’installe et commence à profiter d’un groupe rock à la musique frénétique qui se produit ce soir là. La pizza arrive, elle s’avère délicieuse et la bière aussi. Le club s’appelle « Block + », une très bonne adresse donc pour la musique, les pizzas et bières locales !
Il est l’heure de rejoindre mon hôtel et ma chambre à la décoration résolument écossaise !
Dommage que je ne puisse pas rester plus longtemps, Glasgow a un charme certain qui vaut le détour de quelques jours pour en découvrir toutes les richesses.
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